
Oeuvres Majeures des années 60
Exposition de Vladimir Veličković
Galerie Partice Trigano
Vladimir Veličković est né à Belgrade,
Yougoslavie le 11 août 1935 et
mort le 29 août 2019 à Split Croatie.
« Le plus important dans ma peinture est la figure humaine, l’homme perdu dans un espace imaginaire, il est souvent entouré d’animaux. Mon bestiaire à moi se compose de chiens, de rats, quelques rapaces, bêtes plutôt agressives, violentes.
Mes dessins, mes peintures, même quelques sculptures n’ont jamais été « un plaisir pour les yeux », le commentaire qui m’accompagne depuis mes débuts.Ce que je fais dit le monde, j’espère, qui nous entoure. C’est une forme de résistance.
Le chien était présent dans mes dessins et peintures dès le début. Leurs mouvements, ils ne sont que os et muscles, témoignent de ce qui semble pour moi la plus vitale énergie, celle qui consiste à foncer dans le temps qui nous dévore.
C’était la série « Variation sur le thème de l’autoportrait ».
Le corbeau est un charognard, il n’est en vol, ne le croyez pas, ni au repos, il va passer à l’acte. Noir comme le destin qu’il promet à sa proie. Le rat, le dernier des survivants. Agressif, habitant des sombres bas-fonds.
« Expérience » est le titre de plusieurs dessins et peintures, il est au milieu des instruments, servant de cobaye, pour des recherches mais aussi dans d’autres « rôles » quand il n’est pas d’attaque (les « Agressions »).
Quant à la blessure originelle qui m’a conduit à ces « choix », celle de la tourmente des hommes qui fuient vers nulle part – elle me fonde. Mais je ne saurais me réconforter du fait que la violence que l’on attribue à mes images n’a cependant rien à voir avec celle, plus terrible, que l’homme inflige à l’homme.»
Vladimir Veličković

Grande tête n° 2, 1965
huile et détrempe sur toile,
220 x 140 cm

Non!, 1966
huile et détrempe sur toile
240 x 140 cm

Les Mouches, 1967
huile sur toile
195 x 140 cm

La Fin, 1968
huile sur toile
250 x 170 cm





