2 décembre 2021- 29 janvier 2022

Tahar Ben Jellun Villes rêvées

dossier de presse

Villes rêvées

A propos de l’exposition

Vue du haut d’une des collines qui entourent Fès, la médina semble un amas de cubes encastrés les uns dans les autres. Cette impression est étrange. Les maisons sont collées entre elles. D’où la rue d’un seul, si étroite qu’elle ne permet le passage que d’une seule personne. Pas de promiscuité. Elles couvrent de véritables petits palais, avec des jardins et des fontaines.  Peindre une ville est une entreprise hasardeuse. C’est pour cela que j’ai opté pour des « villes rêvées », non reconnaissables, mais habitées par le mystère. 
Les murs sont droits, les toits penchent parfois, la vie s’imbrique là,  derrière les façades.J’ai imaginé des villes comme une oeuvre romanesque, baroque et onirique. La porte d’un mausolée, d’une mosquée ou d’un cimetière est là, toujours au centre de la toile. C’est une page blanche qui mène vers le chemin de la spiritualité. C’est elle la gardienne de l’âme de la ville.

Cette porte est celle de toutes les libertés. Elle s’ouvre sur des chemins et des destins insoupçonnables. Je commence chaque toile par tracer les contours de cette page blanche, cette ouverture sur tous les possibles.
Ces villes sont probablement méditerranéennes. Du moins je les voudrais autour de cette mer blanche et médiane.
Les murs sont porteurs.
Les murs sont aveugles.
Les murs sont un arc-en ciel où se nouent des rêves et des femmes.
La lumière ouvre les portes et c’est le voyage qui commence. 

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Exposition Villes rêvées

Vue de l'exposition

Vue de l'exposition

Vue de l'exposition