Victor Brauner

Œuvres


Victor Brauner
Portrait de Blaise Cendrars, 1927
Encre et lavis
20 x 17 cm
Signé et daté à droite


Victor Brauner
Septaries, 1960
Huile sur toile
81 x 65 cm
Signée, portant la mention VII et datée en bas à droite
Certaines oeuvres présentées ne sont plus disponibles.
Biographie
En incorporant les théories surréaliste et une dimension spirituelle, Brauner crée un langage visuel inédit, non pour rendre le réel tel qu’il est, mais pour explorer les forces invisibles qui sous-tendent notre perception du monde.
La perte de son œil en 1938 transforme son Autoportrait, réalisé sept ans plus tôt, en une œuvre presque prophétique. Illustrant les théories surréalistes, cette peinture prend un tour magique, symbolisant la vision que l’artiste a du monde. En raison de son statut de juif, de sa situation irrégulière et de son opposition farouche aux régimes fascistes et totalitaires, il se voit contraint de se cacher dans le sud de la France pendant la guerre, n’ayant pas la possibilité de fuir aux États-Unis. Pendant cette période de clandestinité, Brauner se tourne vers des doctrines secrètes telles que le tarot, l’alchimie, le spiritisme et la kabbale, cherchant à se protéger de la France occupée en s’évaporant dans un monde onirique où les lois de la réalité sont suspendues. Cette quête spirituelle déjà présente durant son enfance à travers son père, imprègne ses œuvres d’une dimension mystérieuse et magique. Paradoxalement, cette époque de peur et de privations matérielles devient un terreau fertile pour des inventions techniques (comme l’usage de la cire et de matériaux de récupération) et de nouvelles formes.
Pendant cette période de clandestinité, Brauner se tourne vers des doctrines secrètes telles que le tarot, l’alchimie, le spiritisme et la kabbale, cherchant à se protéger de la France occupée en s’évaporant dans un monde onirique où les lois de la réalité sont suspendues. Cette quête spirituelle déjà présente durant son enfance à travers son père, imprègne ses œuvres d’une dimension mystérieuse et magique. Paradoxalement, cette époque de peur et de privations matérielles devient un terreau fertile pour des inventions techniques (comme l’usage de la cire et de matériaux de récupération) et de nouvelles formes.
L’après-guerre, quant à elle, est marquée par une exploration stylistique qui témoigne de sa liberté retrouvée, bien que les angoisses et les traumatismes liés aux événements mondiaux restent omniprésents dans son travail. De nouvelles influences, telles que la psychanalyse et la pensée sauvage, se manifestent au travers de séries comme Onomatomanie, Les Rétractés, puis Mythologies et Fêtes des mères. Brauner crée ainsi un langage visuel inédit, non pour rendre le réel tel qu’il est, mais pour explorer les forces invisibles qui sous-tendent notre perception du monde.
Collections publiques
Musée du Louvre, Paris; Musée Sainte-Croix des Sables-d'Olonne; Musée national d'Art moderne, Centre Pompidou, Paris; Musée d'Art moderne de Paris; Musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole; Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg; Musée d'Arts de Nantes.