Paul Jenkins

Œuvres


Paul Jenkins
Phénomènes Estuary Landing Place, 1998
Acrylique sur toile
127 x 152 cm
Certaines oeuvres présentées ne sont plus disponibles.
Biographie
Pour Paul Jenkins, la couleur est une sensation, une expérience sensorielle plutôt qu'une représentation de la réalité. Ses œuvres sont des phénomènes en soi, comme le montrent leurs titres évocateurs, loin de toute figuration.
Paul Jenkins (1923-2012), originaire de Kansas City, est un artiste aux influences multiples et à la carrière internationale. Après des études à l'Institut d'Art de Kansas City, il collabore avec le céramiste James Weldon, dont l'approche de la couleur marquera profondément son œuvre. Il poursuit ensuite sa formation en travaillant sur les décors au Cleveland Play House, une école de théâtre.
Après la Seconde Guerre mondiale, il s’installe à Pittsburg, où il rejoint un groupe d'artistes et d'écrivains soutenus par la mécène Gladys Schmidt. C’est là qu'il commence à se faire connaître, exposant à la galerie Outline, un lieu prisé des avant-gardistes dirigé par Elizabeth Rockwell. En 1948, il déménage à New York pour étudier à l'Art Students League, où il se plonge dans les écrits du mystique russe Georges Gurdjieff, notamment ses idées sur la transcendance spirituelle et la définition de l'art objectif.
En 1953, il s'installe à Paris, où il rencontre des figures majeures de l’art moderne telles que Jean Dubuffet, Georges Mathieu, Pierre Soulages, Sam Francis et Claire Falkenstein. En 1955, il organise sa première exposition personnelle à la galerie Zoe Dusanne de Seattle, tout en participant à l'exposition *Artistes étrangers en France* au Petit Palais. L'année suivante, la galerie Stadler à Paris présente ses œuvres, et la Martha Jackson Gallery de New York lui consacre également une exposition.
Après la Seconde Guerre mondiale, il s’installe à Pittsburg, où il rejoint un groupe d'artistes et d'écrivains soutenus par la mécène Gladys Schmidt. C’est là qu'il commence à se faire connaître, exposant à la galerie Outline, un lieu prisé des avant-gardistes dirigé par Elizabeth Rockwell. En 1948, il déménage à New York pour étudier à l'Art Students League, où il se plonge dans les écrits du mystique russe Georges Gurdjieff, notamment ses idées sur la transcendance spirituelle et la définition de l'art objectif.
En 1953, il s'installe à Paris, où il rencontre des figures majeures de l’art moderne telles que Jean Dubuffet, Georges Mathieu, Pierre Soulages, Sam Francis et Claire Falkenstein. En 1955, il organise sa première exposition personnelle à la galerie Zoe Dusanne de Seattle, tout en participant à l'exposition *Artistes étrangers en France* au Petit Palais. L'année suivante, la galerie Stadler à Paris présente ses œuvres, et la Martha Jackson Gallery de New York lui consacre également une exposition.
Loin d’être un artiste facile à catégoriser, ses influences sont multiples. S’il partage certains traits avec Jackson Pollock et Mark Rothko, il se nourrit aussi de l’art de Matisse et de Kandinsky, tout en s’inspirant de mysticismes orientaux comme le bouddhisme zen et le Yi Jing, un texte fondamental de la philosophie chinoise. Cette approche spirituelle influence profondément sa pratique picturale. Jenkins repousse les limites de la peinture traditionnelle, développant une méthode sans pinceau, dans laquelle il fait couler les couleurs directement sur la toile, parfois en les manipulant avec un couteau ou en faisant balancer la toile. Ce processus permet aux pigments de s'installer de manière aléatoire, créant des formes et des compositions dictées par la matière elle-même.
Sa vision de la couleur et de la peinture dépasse la simple représentation : pour lui, la couleur est une sensation, une expérience sensorielle plutôt qu'une représentation de la réalité. Ses œuvres sont des phénomènes en soi, comme le montrent leurs titres évocateurs, loin de toute figuration.
Dans les années 1980, Jenkins réalise plusieurs commandes publiques internationales et crée un important corpus de lithographies. En 1998, il publie un album avec la Bouquinerie de l'Institut, aujourd'hui la Galerie de l'Institut, qui se concentre sur le chamanisme et l'expression colorée de l'expérience spirituelle.
Sa vision de la couleur et de la peinture dépasse la simple représentation : pour lui, la couleur est une sensation, une expérience sensorielle plutôt qu'une représentation de la réalité. Ses œuvres sont des phénomènes en soi, comme le montrent leurs titres évocateurs, loin de toute figuration.
Dans les années 1980, Jenkins réalise plusieurs commandes publiques internationales et crée un important corpus de lithographies. En 1998, il publie un album avec la Bouquinerie de l'Institut, aujourd'hui la Galerie de l'Institut, qui se concentre sur le chamanisme et l'expression colorée de l'expérience spirituelle.
Collections publiques
Solomon R. Guggenheim Museum, New York; MoMA, New York; Stedelijk Museum, Amsterdam; Musée Picasso, Antibes; Baltimore Museum of Art; Musée d’Art contemporain, Dunkerque.