Lucien Clergue

Œuvres

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galerie p trigano Clergue Picasso-cigarette-iii-cannes-1956.jpg

Lucien Clergue
Picasso à la cigarette III, 1956,
imprimé en 2007

Tirage argentique sur papier baryté
contrecollé sur aluminium annoté au dos par l'artiste 
100 x 80 cm
Réf. 280/53
Signé et numéroté d'une édition de 8 + 2 AP

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El Cordobes après le descabello,Nîmes,1965.jpg

Lucien Clergue
El cordobes de descabello, Nîmes,1965
Tirage argentique sur papier contrecollé sur aluminium
annoté par l'artiste
120 x 80 cm
Réf. 809
Signé et numéroté au dos

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99 - copie.jpg

Lucien Clergue
Arlequins à la charrette, Arles 1955
Tirage argentique annoté au dos par l'artiste
Réf. ARQ1
Exemplaire numéroté au dos
 

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Clergue_Géantes,Camargue.jpg

Lucien Clergue
Les Géantes, Camargue, 1978
Tirage argentique sur papier contrecollé sur aluminium
annoté au dos par l'artiste
120 x 80 cm
Réf. 78051/19
Signé et numéroté au dos

 

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Cocteau et son autoportrait Réf 1504 copie.jpg

Lucien Clergue
Jean Cocteau dessinant son portrait,
La Victorine, Nice 1959

Tirage argentique annoté au dos par l'artiste
Réf. 1504
Numéroté et annoté au dos

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Deux nus dans la chambre du palais, Venise, 1979, réf. 79067-34 copie 2.jpg

Lucien Clergue
Deux nus dans la chambre du Palais à Venise, 1979
Tirage argentique noir et blanc sur papier baryté
contrecollé sur aluminium annoté au dos par l'artiste
120 x 80 cm
Réf. 79067/34
Signé, titré et daté au dos d'une
édition à 8 exemplaires + 2 AP

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Habillé de lumière_2002_02004_33.jpg

Lucien Clergue
Habillé de Lumière, 2002
Argentique sur papier contrecollé sur aluminium
annoté au dos par l'artiste
120 x 80 cm
Réf. 2004/33
Signé et numéroté 
 

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grand fresson bleu.jpg

Lucien Clergue
Nu zébré 
Tirage Fresson (bleu), 2013 
83 x 56 cm 
Signé et numéroté 

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Lucien Clergue
Nu zébré 
Tirage Fresson (Mauve), 2013 
83 x 56 cm 
Signé et numéroté 

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grand fresson rouge.jpg

Lucien Clergue
Nu zébré 
Tirage Fresson (rouge), 2013 
83 x 56 cm 
Signé et numéroté 

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20230401_125539.png

Lucien Clergue
Nu zébré 
Tirage Fresson (jaune), 2013 
83 x 56 cm 
Signé et numéroté 

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2 nus zébrés NY 2005 05057-05 copie.jpeg

Lucien Clergue
Deux Nus Zébrés, NY  2005
Tirage argentique sur papier baryté contrecollé
sur aluminium annoté par l'artiste
80 x 120 cm
Réf. 05057/05
Signé et numéroté d'une édition 30 + 4 AP

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galerie_p_trigano_Vignes inondées Camargue 1960,2597 copie.jpg

Lucien Clergue
Vignes inondées, Camargue 1960
Tirage argentique
40 x 30 cm
Réf. 2329
Signé et numéroté
 

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Lucien Clergue
Marais d'Arles, Roseaux, Camargue 1960
Tirage argentique annoté au dos par l'artiste
30 x 40 cm
Réf.1583
Exemplaire numéroté et tampon de
la signature au dos
 

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Biographie

Il cherche à travers la photo des correspondances avec l’univers des peintres et des poètes qu’il aime et avec qui il se lie d’amitié. Max Ernst fut le premier acheteur de ses photos de Charognes.

Né en 1934 à Arles Lucien Clergue a fait des études interrompues à seize ans pour entrer à l'usine. Il étudie le violon, puis se lance en autodidacte dans la photographie
Le regard de Lucien Clergue est dès son adolescence aiguisé par les épreuves de la vie. Tel Orphée remontant des enfers, Lucien Clergue a d’abord apprivoisé la mort avant de célébrer la vie. Dès les années 50 il enregistre les stigmates de la guerre présentes dans sa ville natale à travers des clichés de ruines. Les gitans qu’il côtoie et avec lesquels il partage son amour de la musique et les scènes de tauromachie auxquelles il assiste régulièrement nourrissent les mythes issus de son regard poétique et tragique.
Il cherche à travers la photo des correspondances avec l’univers des peintres et des poètes qu’il aime et avec qui il se lie d’amitié. Max Ernst fut le premier acheteur de ses photos de Charognes. En 1955, il crée sa première grande œuvre, « Les Saltimbanques» inspirée par le roman d’Alain Fournier « Le Grand-Meaulnes », la période rose de Picasso et la « Grande Parade » de Fernand Léger, dans laquelle des enfants sont mis en scène habillés en arlequins. Les clichés d’Arlequins ont conduit à la notion de poésie photographique par opposition à la photographie documentaire.
C’est dans ce contexte qu’il se lie d’amitié avec Picasso, qui, enthousiasmé par son travail, l’encourage fortement et devient le modèle d’une série de portraits qui deviendront célèbres à travers le monde. Clergue dira : « Poussé par la passion, par les mots de Picasso… je suis devenu photographe ». Picasso introduit Clergue auprès de Jean Cocteau avec lequel il noue une relation d’amitié  jusqu’à la mort de ce dernier en 1963. Il devient photographe de plateau sur le film de Cocteau « le Testament d’Orphée » et illustre de ses photos « corps mémorable » un recueil de poèmes de Paul Eluard dont Cocteau écrit la préface et Picasso dessine la couverture.
À partir de 1956 Clergue passe des ténèbres à la lumière, et commence sa série de nus féminins, symboles d’amour et de vie. Après la « Naissance de Vénus » (1965) viennent les « Nus dans la forêt » (1970) et les « Nus dans la ville » (Paris, New York 1975) qu’il envisage comme une trilogie mythologique. Le corps se confond avec le paysage pour devenir partie intégrante d’un même ensemble où les éléments naturels se mêlent à la chair.
À partir de 1956 Clergue passe des ténèbres à la lumière, et commence sa série de nus féminins, symboles d’amour et de vie. Après la « Naissance de Vénus » (1965) viennent les « Nus dans la forêt » (1970) et les « Nus dans la ville » (Paris, New York 1975) qu’il envisage comme une trilogie mythologique. Le corps se confond avec le paysage pour devenir partie intégrante d’un même ensemble où les éléments naturels se mêlent à la chair.
Le paysage en tant que berceau du vivant s’exprime aussi à travers ses séries sur les sables et leurs empreintes qui sont pour Clergue les traces d’un langage vivant comparable à l’écriture. En 1980 ses photos de sable sont publiées dans un ouvrage intitulé « Langage des sables » avec une préface de Roland Barthes. À travers les sables et les paysages de Camargue, Clergue rend visible l’invisible et développe son langage plastique aux frontières de l’abstraction.
En 1990, Clergue commence les « Surimpressions », une série de photos qui superpose sur la même pellicule des prises de vues de nus avec des prises de vues de tableaux classiques qu’il photographie sur les cimaises des musées à travers le monde. Cette série célébrée par l’écrivain Arrabal élève le profane au rang de sacré et fait correspondre ses sujets aux grands mythes de l’humanité. La frontière entre peinture et photographie s’abolit en rendant un ultime hommage à l’Art. En 2007, il est élu à l’Académie des Beaux-Arts. Il est depuis l'un des premiers photographe avec Yann Artus Bertrand à sièger à l'Académie.         
 

Collections publiques

FOGG Museum; Harvard University; Cambridge Mass; The University of Maryland; Catonsville Baltimore County; The Milwaukee Museum of Art, Milwaukee;  MOMA of New York; the Metropolitan Museum of Art, New York; Bühl Foundation, New York; Bibliothèque Nationale, Paris; Centre Georges Pompidou, Paris; Musée d’Art Moderne de la ville de Paris; Musée Réattu, Arles; Maison Européenne de la Photographie, Paris; Museum für Gestaltung, Zürich; Kunstmuseum Basel; Fondation Gianadda, Martigny Schweizz; Folkwang Museum Essen; Ulmer museum, ULM; Munchner Stadt Museum, München; Israel Museum, Jerusalem; Moderna Museet Stockholm; Shadaï College Tokyo; Graphische Picasso Museum, Münster.