Jacques Herold

Œuvres

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Jacques Herold
Le Grand Transparent, 1947
Bronze
Hauteur : 183 cm
Fondeur Susse et Bocquel
Une édition à 6 exemplaires

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Jacques Herold
Le lit de Paris, 1985
Huile sur toile
97 x 195 cm

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Jacques Herold
5 grammes de soleil, 1946
Bronze patiné
Diamètre: 22,5 cm, hauteur : 14 cm
Signé et numéroté
Fondeur Bocquel

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Jacques Herold
Traité du rasoir, vers 1930 
Crayon sur papier
22 x 15,5 cm

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Jacques Herold
La métaphysique du mets-le, 1985
Huile sur toile
195 x 114cm
 

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Jacques Herold
Femmoiselle, 1942
Bronze
Hauteur : 45 cm
Une édition à 8 exemplaires
Fondeur Susse

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Biographie

Hérold peint la légende du végétal et son pouvoir de métamorphose, de communication avec les autres règnes pour aboutir à un jardin alchimique.

Jacques Hérold (1910-1987)  est un artiste roumain qui fait sa carrière essentiellement en France. En 1925, il est boursier à l'École des Beaux-Arts de Bucarest, il est accueilli par les poètes qui animent la revue roumaine UNU d'esprit surréaliste et y collaborent. Il arrive ensuite à Paris en 1930, et vit quelques années difficiles qui lui demandent d'exercer divers métiers avant d'entrer comme aide chez son compatriote le sculpteur Brancusi. Peu de temps après, il se lie d'amitié avec Brauner, Tanguy et Breton et fait désormais partie du groupe des surréalistes en 1934. Il rédige le "Maltraité de peinture" en 1939 (qu'il publiera en 1957) et décide de "peindre le vent" en s'engageant ainsi dans une vision cristallographique du monde, où les objets s'interpénètrent. En 1941, il participe à la réalisation du "Jeu de cartes de Marseille" avec André Breton, Victor Brauner, Oscar Dominguez, Max Ernst, Wifredo Lam et André Masson. Outre ses amis peintres, il est l'ami de nombreux poètes et écrivains et on lui doit de nombreuses illustrations. Il a également peint des décors de théâtre.
À la fin de la Guerre, il s'installe à Lacoste en Provence, ainsi s'ouvre la période où il peint "la Liseuse d'aigle". Lorsqu'il retourne à Paris, il participe en 1947 à l'exposition internationale du surréalisme où il expose "Le Grand Transparent", une des œuvres maîtresses du surréalisme. 
Les années 1950 voient Hérold expérimenter avec la texture et la matière dans sa peinture. Après avoir été exclu du groupe des surréalistes, il reste fidèle à leurs principes stylistiques. Il use en effet de l’automatisme pictural durant "la période blanche", la couleur blanche ayant pour objectif de laisser transparaître une abstraction lyrique et rêvée. Dans les années 1960 et 1970, Hérold continue d'innover. Il crée des tableaux-objets et des affiches-poèmes. Sa peinture s'inspire de plus en plus de la nature. Les éclats, les touches, les plumes et langues de couleur : Hérold peint la légende du végétal et son pouvoir de métamorphose, de communication avec les autres règnes pour aboutir à un jardin alchimique. Jusqu'à la fin de sa vie, il participe à de nombreuses expositions collectives et personnelles en France dans le monde.