Henri Michaux

Œuvres

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Henri Michaux
MP 1577, 1977
Huile et acrylique
35 x 24 cm

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Henri Michaux
KC 505, 1984
Huile
19 x 27 cm

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Henri Michaux
KC 470, 1971
Encre, acrylique et huile sur papier
37,5 x 54 cm
Monogrammé en bas à gauche
 

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Henri Michaux
K 225, 1970
acrylique
54 x 75 cm

 

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Henri Michaux
MP 1258, 1982-1983
Huile
22 x 33 cm
 

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Henri Michaux
MP 1871, 1982-1983
Huile
41 x 37,3 cm

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Henri Michaux
KC 393, 1982
Huile
16 x 24 cm

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Biographie

La main d'Henri Michaux est tenace. Elle écrit, dessine, peint continuellement. Elle trace des lignes, des sillons, des ondulations qui s'accumulent dans une immensité stricte. Rien ne semble l'arrêter, pas même la communication entre l'écrit et l'image, d'ordinaire impossible à élucider et qui chez Michaux est incessante. 

Henri Michaux (1899-1884), est un écrivain, poète et peintre belge, qui, enfant, était solitaire et fragile, boudant la vie, les jeux et trouvant refuge dans la lecture. En 1920, il abandonne des études de médecine entamées un an plus tôt pour embarquer comme simple matelot et passer une année en Amérique du Sud. À son retour, la lecture de Lautréamont ravive en lui un besoin d'écriture. Soutenu par Franz Hellens, il publie son premier texte dans une revue "Cas de folie circulaire", suivi de deux plaquettes. En 1924, il s'installe à Paris où, encouragé par Supervielle et Paulhan, il fait publier chez Gallimard son premier recueil, "Qui je fus" (1927), marqué par une inspiration surréaliste.

En 1925, il voit les œuvres de Klee, Ernst ou encore Chirico… extrême surprise. Jusque-là, il haïssait la peinture et le fait même de peindre, comme s'il n'y avait pas encore assez de réalité. En 1937, il commence à dessiner autrement que de loin en loin et il expose pour la première fois à la Galerie Pierre à Paris. Il continue ensuite de travailler sans relâche, au point que sa production graphique finit par surpasser en partie sa production écrite. Tout au long de sa vie, il explorera aussi bien l'aquarelle que le dessin au crayon, la gouache que la gravure ou encore l'encre. Il s’intéressera aussi à la calligraphie, qu’il intègre dans plusieurs de ses œuvres. En 1957, il expose aux États-Unis, à Rome et à Londres. En 1963, il expose collectivement à la Galerie Notizie à Turin avec Borduas, Burri, Dubuffet, Pollock, Tapies... 
La main d'Henri Michaux est tenace. Elle écrit, dessine, peint continuellement. Elle trace des lignes, des sillons, des ondulations qui s'accumulent dans une immensité stricte. Rien ne semble l'arrêter, pas même la communication entre l'écrit et l'image, d'ordinaire impossible à élucider et qui chez Michaux est incessante. À propos de son expérience de peintre, il écrit en 1972 dans "Émergences-résurgences": " je voudrais un continuum. Un continuum comme un murmure, qui ne finit pas, semblable à la vie, qui est ce qui nous continue. "
Michaux peint pour échapper aux servilités verbales: une tentative de nomination serait donc vaine et usurpée. 

Plusieurs rétrospectives de Michaux sont organisées; une en 1964 au Stedelijk Museum à Amsterdam, en 1965, André Malraux réalise sa première grande rétrospective au Musée d'Art Moderne. En 1966, il participe à une nouvelle exposition collective à la galerie Le Point Cardinal avec Antonin Artaud, Max Ernst, Ferrer, Claude Georges et Matta. Deux ans après, habitant le Quartier latin, il assiste aux événements de mai 68. Il les transcrit dans la série des acryliques noires "Arrachements". Durant cette décennie, il expérimente la consommation de la mescaline et d'autres drogues hallucinogènes dans le but d'adopter une approche scientifique, l'auto-observation, vis-à-vis de ces substances psychotropes et de la création artistique qui en découle.