Œuvres

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Hans Hartung
TR5-H2, 1981
Acrylique sur toile
89 x 130 cm 

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Hans Hartung
E48, 1989
Acrylique sur toile
100 x 81 cm

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Hans Hartung
T 1975-H18, 1975
Acrylique sur toile
73 x 92 cm

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Hans Hartung
K2, 1981 
Acylique sur toile
146 x 114 cm

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Hans HARTUNG  TR13-H18, 1982  Acrylique sur toile  180 x 180 cm.jpg

Hans Hartung
Sans titre, TR13 –H18, 1982
Acrylique sur toile
180 x 180 cm
 

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Biographie

Hartung expérimente avec des taches de couleur, des lignes libres et des formes abstraites, où le noir occupe une place importante. Il devient rapidement reconnu comme l’un des leaders de l’abstraction lyrique, notamment grâce à son « écriture » plastique unique.

Hans Hartung (1904-1989), peintre français d’origine allemande, se passionne dès son plus jeune âge pour l’astronomie, la photographie et le dessin. L'étude des maîtres anciens, notamment Rembrandt, renforce son désir de devenir peintre. À partir de 1922, Hartung s’oriente vers une abstraction tachiste, en réalisant une série de dessins à l’encre. Dès 1924, il se plonge dans des études de philosophie et d’histoire de l’art, tout en s’inscrivant à l’École des Beaux-Arts de Leipzig, puis de Dresde. La découverte des travaux de Wassily Kandinsky en 1925 influence profondément ses recherches artistiques, l’encourageant à poursuivre son exploration de l’abstraction.
En 1926, une rencontre déterminante avec la peinture moderne française lors de l'Exposition internationale de Dresde le pousse à s’installer à Paris. Là, il fréquente les ateliers d'André Lhote et Fernand Léger, avant de revenir à Dresde où il présente sa première exposition. Cependant, l’arrivée de Hitler au pouvoir en 1935 le force à quitter l’Allemagne et à retourner en France.
Dans les années 1930, influencé par l’œuvre de Joan Miró, Hartung commence à expérimenter avec des taches de couleur, des lignes libres et des formes abstraites, où le noir occupe une place importante. Cette période marque la formation du vocabulaire plastique qui caractérisera toute son œuvre.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il suspend sa production artistique et s’engage dans la Légion étrangère. Après la guerre, blessé et amputé d’une jambe, il reprend la peinture avec une approche plus vigoureuse. Il devient rapidement reconnu comme l’un des leaders de l’abstraction lyrique, notamment grâce à son « écriture » plastique unique.
Dans les années 1950, Hartung se consacre à des œuvres composées de faisceaux de lignes et de formes noires. Sa popularité grandit et plusieurs rétrospectives lui sont consacrées dans des musées internationaux. Durant les années 1960, son travail s’enrichit de nouvelles formes d’expression, incluant des estampes, des dessins, des photographies et des peintures. Toujours en quête d’expérimentation, il utilise des outils non conventionnels tels que des pistolets, des stylets, des brosses larges et des rouleaux. Il se tourne également vers les peintures vinyles et acryliques, tout en s’aventurant dans des séries d’œuvres qui définiront sa production jusqu’à sa mort en 1989, à Antibes, où il avait installé son atelier.

Collections publiques

Musée Zervos, Vézelay; Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution, Washington; Philadelphia Museum of Art, Philadelphie; Staatliche Kunstsammlungen, Dresde; Kunstsammlung Nordrhein - Westfalen, Dusseldorf; Musée Picasso, Antibes; Musée national d'art moderne, Paris