Georges Jeanclos

Œuvres

Georges Jeanclos
Le voile
Bronze patiné, fonte à la cire perdue
35 x 66 x 40 cm
Signé et numéroté

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Georges Jeanclos
La tête du Rachi
bronze patiné, fonte à la cire perdue
21 x 12,5 x 14 cm
Signé et numéroté

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Georges Jeanclos
Kamakura
Bronze patiné, fonte à la cire perdue
36 x 49 x 57 cm
Signé et numéroté

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Georges Jeanclos
La petite Eve II, vers 1990
Bronze patiné, cire perdue
62 x 36 x 31 cm
Signé et numéroté
Fonte Océane

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Georges Jeanclos
L'arbre
Bronze patiné, fonte à la cire perdue
210 x 30 x 30 cm
Signé et numéroté

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Georges Jeanclos
L'arbre du voyageur, vers 1990
Bronze patiné, fonte à la cire perdue
72 x 29 x 30 cm
Signé et numéroté
Fondeur Clémenti

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Georges Jeanclos
Les dormeurs
Bronze patiné, fonte à la cire perdue
20 x 50 x 34 cm
Signé et numéroté
Fondeur Clementi

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Georges Jeanclos
La barque
Bronze patiné, fonte à la cire perdue
28 x 48 x 22 cm
Signé et numéroté

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Georges Jeanclos
La toupie
Bronze patiné, fonte à la cire perdue
26 x 50 x 23 cm
Signé et numéroté

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Georges Jeanclos
L'extase, vers 1990
Bronze patiné, fonte à la cire perdue
33 x 22 x 30 cm
Signé et numéroté
Fondeur Clementi

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Georges Jeanclos
Hanoukia, vers 1990
Bronze patiné, fonte à la cire perdue
58 x 42 x 20 cm
Signé et numéroté
Fondeur Clementi

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Georges Jeanclos
Le Rachi, 1991
Bronze patiné, fonte à la cire perdue
190 x 50 x 50 cm
Foundeur Océane

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Georges Jeanclos
Julien le pauvre, vers 1990
Bronze patiné, fonte à la cire perdu
52 x 49 x 21 cm
Signé et numéroté
Foundeur Clementi

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Georges Jeanclos
Le coeur, 1991
Bronze patiné, fonte à la cire perdue
35 x 35 x 15 cm
Signé et numéroté
Fondeur Clementi

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Biographie

Georges Jeanclos (1933 - 1997 ), est un sculpteur d'un Judaisme d'après la Shoah. la construction de ses oeuvres en terre vise à explorer l'identité, le passé, l'éthnie. En rapport avec son passé d'enfant au sein d'une famille juive pendant la seconde Guerre Mondiale, il souhaite ériger la beauté face à l'extreme, c'est-à-dire la tendresse révélée faisant le pendant à l'atrocité.

Ses figures en terre cuite, proches de la poussière d'où surgit l'humanité de l'homme, sont des dormeurs soustraits au monde hostile, repliés sur leur origine, enfermés dans des urnes qui célèbrent la mémoire du père disparu, celle d'un peuple exterminé, qui voyagent dans des des barques vers l'éternité. Ce sont des Kamakuras, figures "Bouddhiques" venues de l'Orient, avec leur paysage, Adam et Eve, des patriarches de la Torah, un grand commentateur du Talmud, Rachi, mémoire encore et hommage du judaïsme. Ce sont aussi des héros de la résistance, des victimes de la barbarie nazie ou d'autres massacres, qui témoignent de la révolte et de l'engagement de l'artiste. Ce sont enfin des figures de la compassion: Pietàs, porteurs...

Jeanclos a transgressé l'interdit judaïque de la représentation en estampant la lettre hébraïque sur ses œuvres et en nous montrant le visage de l'homme dans sa fragilité de terre. Il apparaît deux pendants au sein de son processus de création: la représentation d'objets existants, révélant un savoir-faire et l'expression d'une émotion vécue qui seule donne vie aux formes, il dit : "j'attends que naisse , au contact de la matière, le fruit insoupçonné des émotions vécues".
Jeanclos a réalisé le nouveau tympan du portail de Saint-Ayoul à Provins et le portail de Notre-Dame de la Treille de Lille, redonnant la voix à la sculpture gothique des cathédrales et revisitant son iconographie.