Œuvres

Charles Lapicque
Ariel, 1953
Huile sur toile
65 x 46 cm

Charles Lapicque
Calvaire Breton, 1948
Huile sur toile
89 x 116 cm


Charles Lapicque
Vallon en Bretagne, 1957
Huile sur toile
130 x 97 cm

Charles Lapicque
La rade de Paimpol (Mont Calme), 1942
Huile sur panneau
73 x 92 cm

Charles Lapicque
La baignade (Chemin de fer à Paimpol), 1944
Huile sur panneau
81 x 64 cm

Charles Lapicque
Régates à basse mer, 1951
Huile sur toile
81 x 130 cm


Charles Lapicque
Faune II, 1953
Huile sur toile
46 x 27 cm
Certaines oeuvres présentées ne sont plus disponibles.
Biographie
Passionné par la mer, qu’il considère comme une source infinie de fascination, Lapicque voue également un amour profond pour la vie et la musique. Il affirmait d’ailleurs que « toute son œuvre est d’essence musicale ». Il cherche à exprimer le mouvement et à introduire la dimension du temps dans ses tableaux. Ainsi, il parvient à représenter l’espace d’une manière novatrice, offrant une nouvelle traduction de la forme.
Lapicque s’attaque à une multitude de sujets variés : tigres, musique, joueurs de tennis, courses de chevaux, régates, manœuvres navales, Rome, Venise… tout en utilisant une technique oscillant entre abstraction et figuration. Il explore de nombreux supports et techniques, qu’il s’agisse d’huile, de gouache, d’acrylique, d’encre de Chine ou de dessins. À travers ses recherches picturales et scientifiques, il a redéfini le rôle de la couleur dans la peinture.
Passionné par la mer, qu’il considère comme une source infinie de fascination, Lapicque voue également un amour profond pour la vie et la musique. Il affirmait d’ailleurs que « toute son œuvre est d’essence musicale ». Il cherche à exprimer le mouvement et à introduire la dimension du temps dans ses tableaux. Ainsi, il parvient à représenter l’espace d’une manière novatrice, offrant une nouvelle traduction de la forme. Le rythme, omniprésent dans son œuvre, se manifeste par un contrepoint subtil entre la ligne et la couleur. Les œuvres de l'artiste s'étendent de la Bretagne à Venise.
À partir de 1944, son style se libère davantage grâce à l’adoption d’une technique surréaliste : le dessin gestuel, ou dessin d’impulsion. Il excelle dans l’art des entrelacs et des trajectoires, tandis que la grille de ses compositions évolue vers l’arabesque. Les dessins, presque tracés inconsciemment, prennent vie sur divers supports grâce à des techniques variées, telles que la mine de plomb, le lavis d’encre de Chine ou le crayon gras. Ainsi, il crée une série de Régates et de marines, où il multiplie les boucles et les entrelacs. Ces chefs-d'œuvre, composés de larges traits de couleur pure et d'éléments sombres, présentent une mer en perpétuelle réinvention.
Ses études de la mer offrent une nouvelle réinterprétation du mouvement, toujours en utilisant la transparence, une technique qu’il avait adoptée de Raoul Dufy, qu’il admirait profondément. L’effet de transparence est accentué par l’utilisation de papier calque, appliqué sur des toiles blanches, apportant une dimension supplémentaire à ses œuvres.
Collections publiques
Paris, Dijon, Besançon, Grenoble, Nantes, Nice, Bruxelles, Copenhague, Essen, Munich, Stuttgart, New-York, Ottawa, Toronto.