Œuvres

pix
L'Ennemi intérieur copie.jpg

Arman
L'ennemi intérieur
Bronze patiné
210 cm de hauteur
signé et numéroté à 4 exemplaires + 1 EA

contacter la galerie
pix
violoncellichi.jpg

Arman
Violoncillitch
Bronze patiné
210 cm de hauteur
Signé et numéroté d'une édition à 4 exemplaires + 1EA

contacter la galerie
pix
Sans titre-2 copie.jpg

Arman
Vénus aux coulées de peinture, vers 1990
Bronze soudé, patiné et polychromé à la laque
162 x 55 x 55 cm
Signé et numéroté d'une édition à 4 exemplaires
Fondeur Bocquel

contacter la galerie

Certaines oeuvres présentées ne sont plus disponibles.

Biographie

En transformant des objets du quotidien en bronze, Arman crée des sculptures dans la tradition du Nouveau Réalisme, qui défend une "nouvelle manière de percevoir le réel" et un "recyclage poétique de la réalité urbaine, industrielle et publicitaire". En tant que cofondateur et figure emblématique du mouvement, il contribue à sa promotion à travers des accumulations d'objets, auxquelles il donne une envergure monumentale, avec des œuvres de près de 5 mètres de hauteur.

Armand Pierre Fernandez (1928-2005), est dès l'âge de 10 ans un peintre brillant et empreint d'une curiosité pour les objets dans la boutique d'antiquités de son père. À 19 ans, il rencontre Yves Klein et Claude Pascal, qui deviendront ses deux plus proches amis. c'est le début d'une jeunesse exaltée par un attrait pour les philosophies, les arts orientaux, qui le conduisent à l'École du Louvre à Paris en 1949. Ne désirant pas poursuivre une carrière de commissaire priseur, il quitte Paris pour Madrid où il enseigne le Judo. 

En 1951, il retourne à Nice, son attrait pour la peinture se précise, sous l'influence du peintre russe Serge Poliakoff et de Nicolas de Staël. Il décide à l'exemple de Van Gogh de signer son prénom. Également influencé par les œuvres de Kurt Schwitters et de Jackson Pollock, il s'essaie au travail du tampon et expose les premiers "cachets" à Paris en 1956. 
Lors d'une exposition chez Iris Clert, "Armand" perd son "D" dans l'invitation et authentifie l'erreur d'impression en transformant sa signature. Tandis qu'il accumule les œuvres et les expositions, Arman s'engage désormais pleinement dans la mouvance intellectuelle et artistique des années 60.

Ses rencontres le conduisent à fréquenter le milieu artistique new-yorkais, au contact de Marcel Duchamp. C'est le début d'une vie continuellement partagée entre la France et les États-Unis. 
En 1962, la carrière d'Arman connaît une nouvelle orientation avec le début des accumulations d'objets et en étant l'un des membres fondateurs d'un collectif d'artistes français et américains, les Nouveaux Réalistes. On lui dédie déjà des rétrospectives personnelles à Amsterdam, Bruxelles et Minneapolis. À cette période, il utilise de nouveaux matériaux, tels que le plexiglas ou encore le polyester. Quelques années après, Arman se lance dans des collaborations avec l'industrie. Il obtient une reconnaissance croissante de son œuvre en France et à l'étranger, il prend alors la nationalité américaine. À partir de 1980, l'éventail des œuvres et techniques s'élargit et ce sont surtout des réalisations monumentales qui s'imposent. À la fin des années 1990, l'œuvre se radicalise et une succession de gestes à propos de l'objet. Il réalise plus de 500 expositions personnelles, dont 75 en musée. 

Collections publiques

Artsonje Museum, Gyeongju Bomun; Berardo Museum, Lisbonne; Carré d'art - musée d'Art contemporain de Nîmes; FLUXUS+, Potsdam; Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris; Fondation Pierre Gianadda, Martigny; Hamburger Kunsthalle, Hambourg.